35 kilos d'espoir, Anna Gavalda



Auteur: Anna Gavalda
Titre Original: 35 kilos d’espoir
Date de Parution : 2002
Éditeur : Bayard Jeunesse
Nombre de pages : 111
Lu : Avril 2011

Résumé : Grégoire déteste l'école, si fort qu'en sixième il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler.

Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. II renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. II est temps, peut-être, que Grégoire accepte de grandir...

Mon avis : Je ne veux pas raconter de bêtises, mais si je ne me trompe pas, ce roman jeunesse d’Anna Gavalda est son seul et unique dans le genre.  Il semble être un pari réussit pour l’auteur. Dans ce livre qui se lit très rapidement, en à peine une petite heure. L’auteur de forme assez directe parle de problèmes d’adolescent, le rapport à l’école et les liens familiaux.
Les parents de Grégoire ne s’entendent plus leur relation se dégradent petit à petit, Grégoire ne semble pas fait pour l’école, ce qui tombe bien car lui n’on plus n’aime pas l’école. El il y a son grand père avec qui il vit une relation tendre et complice. C’est cette même relation qui lui démontrera que pour avoir des ambitions professionnelles, il faut aussi avoir un certain bagage scolaire. 

Voici un petit passage du livre que j'ai beaucoup apprécié:
"Monsieur le directeur de l'école de Grand-champs,
 
Je voudrais être admis dans votre établissement, mais je sais que c'est impossible parce que mon dossier scolaire est trop mauvais.
J'ai vu sur la publicité de votre école que vous aviez des ateliers de mécanique, de menuiserie, des salles d'informatique, une serre et tout ça.
Je pense qu'il n'y a pas que les notes dans la vie. Je pense qu'il y a aussi la motivation.
Je voudrais venir à Grand-champs parce que c'est là que je serais le plus heureux, je pense.
Je ne suis pas très gros, je pèse 35 kilos d’espoir.
 
Au revoir,
Grégoire Dubosc.
 
P.S. n°1 : C'est la première fois que je supplie quelqu'un pour aller à l'école, je me demande si je ne suis pas malade.
P.S. n°2 : Je vous envoie les plans d'une machine à éplucher les bananes que j'ai fabriquée quand j'avais sept ans."